Nichée au cœur de l'île de Porquerolles, la Villa Carmignac propose cet été une rétrospective sur une décennie de photo-reportages traitant des droits humains et des changements climatiques dans le monde. Une exposition à ne pas manquer du 4 juillet au 1er novembre 2020.
Implantée dans un lieu paradisiaque, oui, mais ouverte sur le monde : voilà le positionnement tenu par la Villa Carmignac, inaugurée en juin 2018 sur l'île de Porquerolles. Le lieu organise des expositions temporaires et expose les oeuvres d'art de la Fondation Carmignac, autour d'un jardin peuplé de sculptures contemporaines.
Soutenir des reportages de terrain sur les droits humains
Suite au report de l'exposition "La mer imaginaire" au printemps 2021, la Villa propose cet été une rétrospective sur une décennie de photoreportages.
Fondé en 2009, le prix Carmignac soutient financièrement chaque année un photojournaliste en lui offrant la possibilité de réaliser un reportage de terrain de 6 mois autour des thématiques des violations des droits humains et des enjeux géostratégiques dans le monde. Avec également, à la clé de ce travail, la création d'une exposition itinérante et l'édition d'un livre dédié.
Cet été, l'exposition regoupera plus d'une centaine de photographies. Au-rez-de- jardin, un parcours à travers 8 reportages interrogeant les crises humanitaires et écologiques qui traversent de nombreuses parties du monde tels que Le piège : Esclavage et Traite des Femmes au Népal de Lizzie Sadin et Libye : plaque tournante du trafic humain de Narciso Contreras.
À découvrir à l'étage : un zoom sur les conséquences du dérèglement climatique dans les nouveaux "Far West" du monde : Arctique : Nouvelle Frontière de Yuri Kozyrev et de Kadir van Lohuizen et Amazônia de Tommaso Protti.
Cet évènement démontre la volonté de saluer le travail et le courage de ces photojournalistes, témoignant des difficultés rencontrées par de nombreuses populations à l'heure actuelle. Saisissant et nécessaire !