16 heures : Un accueil magistral
À peine la porte de l’établissement franchie, on est saisi par l'architecture de cet ancien hôpital qui cultive une tradition d’hospitalité depuis le Moyen Âge. Un sentiment renforcé alors que l’on s’avance sous la coupole du dôme et sa clé de voûte de 32 m, une réalisation signée par l’architecte Jacques-Germain Soufflot, à qui l’on doit notamment le Panthéon à Paris. Quel accueil !
17 heures : Vue à tous les étages
On opte pour une suite Duplex, emblématique de l’établissement et de son architecture. Leur originalité ? On entre à l’étage, avant de descendre vers la chambre. De larges baies vitrées courant sur les deux niveaux permettent de ne pas perdre une miette de la vue sur le Rhône et la ville de Lyon qui s’étend à nos pieds. Côté déco, le luxe discret rappelle le passé monacal du bâtiment.
19 heures : On s’ouvre l’appétit au Dôme
Attablé au Dôme, le bar de l’hôtel, on ne se lasse pas d’admirer la coupole, ses balcons et colonnades. On s’ouvre l’appétit en partageant une cervelle de canut, un plat typique de Lyon à base de fromage blanc et d’herbes aromatiques. À la carte, les cocktails originaux détournent les spécialités lyonnaises telles que la praline rose que l’on retrouve dans la création éponyme, Le Dôme. Elu Meilleur Bar d'Hôtel au monde lors de l'édition 2020-2021 de la cérémonie des Prix Villégiature Awards, ce dernier a est toujours reconnu pour l'excellence de son service, son architecture et sa mixologie.
20 heures : À table !
On prend place dans la lumineuse salle du restaurant Epona, qui court le long de l’imposante façade de l’édifice. Avec son sol en pierre, son plafond en bois et ses murs en enduit, le lieu a conservé les finitions architecturales du site. On s’y régale des classiques lyonnais revisités par le chef Mathieu Charrois, que l’on peut apercevoir dans la cuisine vitrée et ouverte sur la salle. On opte pour la K’nelle, réinterprétation croustillante de la célèbre quenelle lyonnaise. À moins qu’on ne lui préfère les cuisses grenouilles servies avec des pieds de cochon et une émulsion au thym. Impossible de quitter la table sans goûter à la tarte à la praline rose ou au Dôme – encore lui ! –, une création crousti-fondante au chocolat noir.
22 heures : On prend le frais le long des quais
On profite de la situation centrale de l’Hôtel-Dieu, sur la Presqu’île, entre Rhône et Saône, pour s’offrir une balade nocturne dans la ville réputée pour son éclairage et la mise en scène de ses monuments. À commencer par la colossale façade de l’Hôtel-Dieu, longue de 360 m et surmonté du fameux dôme de Soufflot. Place des Jacobins, Théâtre des Célestins, Place Bellecour… On pousse jusqu’aux quais de Saône pour admirer le Palais de Justice et sa façade à colonnades ainsi que la basilique de Fourvière qui le surplombe.
9 heures : Réveil en douceur
Après la découverte nocturne de Lyon la veille, on profite de la vue sur le Rhône qu’offre la chambre le temps d’un petit-déjeuner gourmand. Une pause douceur que l’on poursuit au spa Cinq Mondes, installé dans l’Hôtel-Dieu et qui propose un accueil privilégié aux clients de l’établissement avec notamment un accès au sauna, au sauna infrarouge privatif et au hammam. Pour une relaxation totale, on opte pour un une tisane, un soin du visage ou un massage. Détente garantie !
13 heures : Tous en terrasse
Alors que le soleil est à son apogée, on se prélasse à la terrasse du restaurant Epona. Avec ses allures de cloître, elle est la promesse d’un déjeuner serein mais loin d’être monacal ! Tout comme la veille, difficile de choisir entre la Salade Epona, réinterprétation de la salade lyonnaise avec son œuf parfait, et la Belle de Lyon qui allie tomates, Côtes-du-Rhône et Saint-Marcellin. Si la soupe glacée de fraises semble toute indiquée pour finir ce repas sur une note légère, on avoue avoir du mal à résister au parfait glacé Chartreuse et à la tarte à la praline !
15 heures : Flânerie gourmande et historique à l’Hôtel-Dieu
On déambule à l’ombre des coursives du Grand Hôtel-Dieu à la recherche d’un petit souvenir gourmand à glisser dans ses valises. Il y a fort à parier que l’on trouvera son bonheur aux Halles du Grand Hôtel-Dieu qui rassemble neuf grandes maisons de la gastronomie lyonnaise. Envie d’en savoir plus sur l’histoire du lieu ? On suit l’une des visites proposées sur l’application mobile. Alors que l’après-midi se poursuit, on profite des heures restantes pour visiter la Cité de la Gastronomie avant la fin de notre voyage.
Recommandations et conseils :
Pour se rendre à Lyon, le train est une valeur sûre qui vous évitera les bouchons en périphérie. Pour vous déplacer en centre-ville, privilégiez les transports en communs. La ville est doté de nombreuses lignes de bus, mais aussi de 4 lignes de métro, 7 lignes de tramway et 2 lignes de funiculaire. Depuis 2005, l'agglomération lyonnaise mise également sur la mobilité active en mettant à votre disposition des vélos, des trottinettes et des vélos'V que vous pourrez utiliser sur les multiples pistes cyclables du centre-ville.
En savoir plus :
Se rendre à l'InterContinental Lyon Hôtel-Dieu, à Lyon
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